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La biographie de Moondog rédigée par l'auteur de ce site est parue aux éditions le Mot et le Reste le 20 mars dernier.

Libération du 02/12/1988.

  • 22 août 2009
  • par Amaury Cornut
  • · Presse.

Transmusicales, dix ans de Rennes

Après une édition 87 Grebo, qui n’aura revélé que Fishbone et le curé de campagne Martin Stephenson, les assises new wave bretonnes fêtent cette semaine leur dixième anniversaire dans la tradition.

Ceux qui ont contribué à la petite histoire seront là, pour la soirée gâteau et bougies de Marc de Sade à Stephan Eicher, sans oublier Yargo, Litfiba, les Mint Juleps et autres. Wonder Stuff annulè (remplacé par Apple Mosaic), Noir Désir grippé (à la satisfaction de Mona Soyoc, repêchée), la vedette reviendra, comme souvent cette année, à deux voix feminines: celle de Bjork, pour la première apparition francaise des Sugarcubes et de leur incomparable Deus (« Si Dieu existe, autant qu’il me baise »), et celle de Michelle Shocked, égérie branchée, que le Printemps de Bourges aurait consacrée six mois plus tôt si, programmée tardivement dans une salle discrète, elle n’avait alors souffert de la concurrence des dernierès auberges encore ouvertes.

Rien toutefois – et malgré la présence samedi de Certain General et du Ben Vaughn Combo – ne surpassera vraisemblablement le ramdam de la soirée d’ouverture, ce mercredi au Théâtre de la Ville.

Au programme, Moondog, le compositeur aveugle, copain de conservatoire de Phil Glass et Leonard Bernstein, rendu célèbre pas Janis Joplin et adulé par Eno; tel un père Noel posant à l’entrée des grands magasins avec sa barbe et sa tignasse grise en houpelande grenat, il martelait depuis une cinquantaine de minutes le tempo anémique de ses compositions, réconciliant la musique contemporaine américaine (au secours!) avec le Rondo Veneziano (« ma che fa: voglio morire? »), lorsque les exécutants (c’est le mot) quittèrent la scène au beau milieu d’une pièce intitulée Vercingétorix. Dans la confusion qui s’ensuivit, s’engageait alors une bataille rhétorique digne des plus beaux jours de Soft Machine au Palais des Sports. « Fonctionnaires ! », glapit une femme du monde à l’adresse des plumiers et souffleurs, auxquels de son côté le représentant de la Culture jetait des pièces de monnaie. « CGT, enculés! », surenchérissait insolitement un journaliste partisan. Cependant que les quelques Américains présents se demandaient si 1789 n’avait pas, des fois, commencé comme ça…

Restés seuls sur scène, sans micro, le chef d’orchestre Jean-Jacques Lemestre et Philippe Meaujard, anciens d’Ubik, expliquent aux excités qu’il s’agit d’un « problème d’argent ». On avait compris. « No future ! », braille alors ex abrupto un fan de Starshooter égaré, tandis que Béatrice Macé, coordinatrice, court de l’un à l’autre pour tenter de convaincre l’Orchestre de la Ville de Rennes de revenir à de meilleures dispositions. Sur quoi un porte-parole besogneux s’avance pour expliquer « qu’une équipe vidéo outrepasse ses droits dans des conditions inacceptable pour nous ». Un spectateur le somme illico, en termes inrapportables ici et redondants, d’aller « se faire enculer, enculé! »

Un bon quart d’heure plus tard, les choses rentrent dans l’ordre, ouf, et l’ennui reprend immédiatement le dessus. Hervé Bordier, le directeur artistique des Transmusicales, décide toutefois d’annuler de concert de lendemain, auquel devait notamment assister le maire de Rennes qui salarie les musiciens dudit orchestre. Que tout le monde se rassure. A l’heure où nous mettons sous presse, ceux-ci affirment qu’ils seront bien présents sur scène à l’heure dite, malgré l’annulation. Par égard pour … Pour qui ?

Yves Bigot

Libération 1988

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